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un verre à la main
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un verre à la main
1 mars 2009

qauelques bouteilles dégustées ci et là

il ne faut jamais s'arrêter à l'avis de quelqu'un d'autres sous peine de passer à côté de découvertes, tellement les gouts et les couleurs peuvent différer d'une personne à l'autre, c'est ce que nous allons voir ensemble

le premier dont j'avais entendu beaucoup de bien est

Clos Uroulat 2005 jurançon :
le nez est très marqué par les agrumes et les fruits exotiques et une fraicheir presque citronnée
la bouche confirme cette acidité très élevée que la matière a bien du mal à juguler, donnant l'impression d'un vin pas en place. le vin semble et est serré en bouche ne s'exprimant pas du tout, avec une douceur agréable mais le fruit est muet pour l'instant
il n'est pas désagréable mais beaucoup trop jeune et fermé pour s'exprimer au mieux
bien dommage de l'avoir ouverte mais il m'en reste une qui attendra son heure
à regouter
SP_A1683_uroulat_05

Clos de Bigos 1999 margaux cru artisan :
je dois bien avouer ma déception quant à l'évolution de ce flacon-ci, les 2 restants me diront s'il est représentatif ou pas. le 2005 m'avait beaucoup plus de par sa finesse en aout 2007, j'avais beaucoup espéré une belle évolution.
les 3 flacons rachetés à un amateur sur ce millésime 99 pourtant très réussi à margaux et dans le sud-medoc en général me donnaient de beaux espoirs.
le bouchon imbibé aux 2/3 ne me semble pas mauvais
la couleur rubis tirant vers l'acajou est très belle symptomatique d'un vin à maturité, les larmes étant fines et rapides
le nez est sur le vieux cuir, des notes animal à fourrure, fruits noirs à noyaux (pruneaux), cerise noire à l'eau de vie, bref assez complexe, très "margaux" avec un manque de finesse cependant
la bouche est nettement moins avenante, sans relief, avec un énorme creux en milieu de bouche, presque plate et comprimée, la finale est inexistante
après 60 heures d'aération, le vin est buvable mais très très loin du niveau d'une appellation communale de la renommée de margaux, l'impression d'un vin dilué, mais ne manquant pas de maturité, bref une grooooosse déception sur ce flacon, à confirmer mais j'espère à infirmer dans le futur...
SP_A1682_clos_bigos_99

Moulin Touchais 1976 coteaux du layon :
j'avais acheté ce flacon une bouchée de pain (18 euros) l'an dernier malgré les lectures de compte-rendus peu glorieux sur le compte de ce domaine dont j'avais adoré le 1959 bu à l'occasion d'un achat "curieux" sur idealwine
le bouchon parfaitement imbibé ne coulait pas, d'ailleurs le niveau de vin n'avait pas bougé, à moins de 2 cm du bouchon
la couleur est d'un bel or assez foncé mais beaucoup moins qu'un guimonière 97 par exemple, les larmes étant amples et lentes à couler le long de la paroi
SP_A1685_moulin_touchais_76_couleur
le nez est typiquement ch'nin avec ses notes de pommes confites, de fleur blanches et de début d'évolution vers le coing et l'abricot (j'ai bien mis début !!!) de petites notes d'ananas et de mandarine viennent compléter ce superbe nez !
l'attaque en bouche est très nette et pure sur une liqueur fine et gourmande, l'équilibre se fait sur un moelleux plutot qu'un liquoreux. la finesse st superlative, le vin très agréable et semble presque peu évolué du haut de ses 33 ans. le vin offre ses largesses et une très belle fraicheur aromatique, la longueur est en plus superbe avec cependant un léger retour sur la vanille et le caramel, mais ce dernier est très léger.
conclusion : très bien+/excellent mais surtout beaucoup moins évolué que le guimonière 97 dégusté très récemment, l'impression d'avoir gouté un vin qui avait 20 ans de moins !
SP_A1684_moulin_touchais_76

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