domaine Darviot-perrin 1999 meursault 1er cru "charmes"

oui je sais que je bois beaucoup de blancs en ce moment, c'est comme tout, c'est par passe...

il y a des fois ou j'aime mettre un coup de bonne zique sur les étiquettes (celles qui sont de chaque côté de la tête) pis une bonne étiquette (sur la bouteille ce coup-là)

j'en viens à me demander si j'aime l'un pour l'autre ou l'autre pour l'un, ou même les 2 ensemble mais là on frise la polygamie...

alors que dire de ce nez super-réduit au départ sur les boyaux de porc qui part ensuite beaucoup plus noblement sur des notes de peau de pêche jaune, de chèvrefeuille, hyper-floral et fin avec une fine note citronnée qui lui sied à merveille, début de complexité et joli début d'évolution mais pas d'oxydation aucune !

la bouche me caresse le palais et la langue avec un bonheur que je recommande la tension sous-jascente de ce vin est magnifique car cette structure lui confèrera probablement une vie encore longue mais cette bouche "charmante" d'un équilibre somptueux entre acidité-alcool et matière est splendide.

le milieu de bouche est ample, fin et puissant à la fois, il ne lui manque plus que la complexité car la profondeur commence sérieusement à se faire ressentir, les amers superbes lui donnent un peps du tonnerre (ni la montée ni de brest pourtant !) et qui m'incitent à me resservir plus que de raison, non plutot plus que le taux d'alcool légal m'autoriserait, du moins si je prenais le volant derrière, or la seule chose que je vais conduire sont mes pieds jusqu'au plumard, au pire je ferai une halte au canapé, bien plus près...

ACDC a encore frappé avec un "the razors edge" à fond les manettes sur les ouïes décuplant un plaisir déja immense

quand les oreilles sont comblées et la bouche en ébullition, on  n'est pas loin de l'orgasme non ?

ce vin m'a touché au coeur et bien plus encore, sa superbe finale sur des notes de peau de pêche ne font que m'accompagner jusqu'au fond de ce flacon et dire que ses petites soeurs m'attendent

excellent !