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un verre à la main
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un verre à la main
29 janvier 2008

Soirée Rhône Sud

Bonjour à tous

 

Ce samedi soir, un ami bien intentionné nous avez organisé un repas dégustation sur le thème « les côtes du Rhône du nord ». Tous les vins ont été servis à l’aveugle, ce qui réserve pas mal de surprise.

 

 

A l’apéritif : Robe jaune dorée assez intense. Nez assez discret, sur le miel, le caramel et le gras, un peu typé « vieux Chenin ». Attaque en bouche assez charnue, fraiche, typée rose et menthol. Finale longue sur les épices. TRES BIEN PLUS.

J’ai proposé : un vieux Gewurztraminer, peut-être VT avec un taux de SR réduit.

La réponse : Condrieu, les Chaillets Vieilles Vignes, Y. Cuilleron, 1995 (entre parenthèses, ce n’est pas la première fois que je remarque une certaine « parenté gustative » entre le chenin et le viognier - pour préciser plus avant, il aurait fallu l’aide d’un aromaticien).

 

 

Sur une entrée de St Jacques poêlées, quartiers de pommes confites : Robe dorée, tirant sur l’orangé. Nez très complexe où dominent le miellé, quelques notes de champignon sur un beau registre tout en fraîcheur. Belle bouche charpentée, complexe où l’on retrouve les fragrances précédentes : miel, morille et fraîcheur. Belle finale fraîche et très très longue. EXCELLENT.

J’ai proposé : Ermitage blanc (un peu par défaut puisque trop puissant pour un St Jo blanc ou un Crozes blanc et ne ressemble pas à un Condrieu).

La réponse : Ermitage blanc, Chante-Alouette, Chapoutier, 1989.

 

 

Sur un rôti de veau en croûte, duxelle de champignons : robe rouge rubis assez intense. Nez fin sur le fruit, mais sans réelle expression aromatique. En bouche, la sensation de sucrosité vanillée domine (comment, un vin de garage confituré dans la vallée du Rhône !). Quelques notes de tabac surnagent de cette lourdeur. Manque évident d’acidité en finale (court). BOF.

J’ai proposé : sans conviction, un Côte Rôtie au vue du nez à l’ouverture avant carafage, mais difficile à préciser.

La réponse : Côte Rôtie, Château d’Ampuis, Guigal 2001.

 

 

Sur un plateau de fromages : Robe rubis claire. Nez sur les fruits noirs et la violette. Attaque en bouche fraîche, sans compotage (ça change un peu). Belle densité. Finale longue avec une belle rétro-olfaction sur la fraîcheur (typée violette mentholée). TRES BIEN PLUS.

J’ai proposé : Ermitage rouge au vue de sa charpente et de sa complexité.

La réponse : Ermitage, Delas, 1999.

 

Sur le dessert glacé et pistaches : Robe rosée, presque pelure d’oignon. Nez et bouche en parfaite accordance : fruits exotiques, belle fraîcheur et légère sucrosité. Finale enveloppante sans être pâteuse. EXCELLENT.

J’ai proposé : ma langue au chat !!!!!

La réponse : Ermitage, Vin de Paille, Chapoutier, 2002

Si le Rhône se met à produire des vins de paille, alors où va-t-on (à quand le gamay dans le Bordelais !).

 

C’était notre quatrième repas dégustation. Le cinquième set se déroulera à la maison, à une date à préciser, vraisemblablement sans thème (« Vive

la France

du vin »). Le sixième sera à l'extérieur, sur le thème du Porto (oufff, j'y connais rien mais je crois que je vais me régaler).

 

Bruno

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Commentaires
F
... commentaire !!! chapeau<br /> apparemment tu as été plus heureux ce coup-ci que la dernière fois, comme quoi...<br /> pour le vin de paille, je t'ai envoyé un mail que j'ai reçu c'te semaine<br /> question aromaticienne, j'en connais une...<br /> amicalement<br /> FRED
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