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un verre à la main
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un verre à la main
30 décembre 2021

la Pialade 2014 côtes du rhône

il est de ses vins qui vous marque pour longtemps, tellement le style et le plaisir aporté est immense... même si ce n'est, objectivement parlant, pas le plus grand vin que j'aie bu, loin de là...

il est de ces vins, dont on se complait à plonger profondément et longtemps le tarin dans le verre, sentir encore et encore les douces, non effluves de fraise écrasées, soutenues d'une volatile évidente, mais rafraichissante, que dis-je... idéale !

alors il est de ses vins dont on remercie chaudement, même si le vin ne l'est pas, la personne qui, avace passion, s'est permise de me la céder, tellement les compte-rendus lus ci et là, me faisaient "baver" d'envie...

alors que dire de l'abruti que je suis, qui n'a pas osé contacter le domaine de peur de gêner, peut de faire une commande "épicerie" qui va plus emmerder que faire gagner de l'argent, perdre du temps surtout, que je regrette, même si c'est probablement trop tard, le pire est que le numéro est dans mes contacts de mon téléphone... timidité extrême quand tu nous tient, le net est, on l'oublie trop souvent, un miroir déformant de notre personnalité...

quand j'ouvre religeusement ce flacon pour dans "36 heures" je n'imaginais pas qu'en en versant quelques centilitres dans le verre, j'allais littéralement tomber "amoureux" (toutes proportions gardées...)

alors quand je plonge effectivement mon nez dedans, les senteurs de fraise, de framboise, mais surtout et encore groseille explosent incroyablement, quelle fraicheur, quellle pureté, ça père... même pas envie de le mettre en bouche, ce vin respire de pureté, d'envie et de pas envie d'y toucher à la fois, la peur de le souiller sans doute, pourtant faudra bien...

prenant mon courage à 2 mains (faut bien ça) j'amère humblement le doux nectar à mes lèvres qui, du coup, se mettent en retrai, mais j'vais quand même pas en fout'par terre ? sans blague donc allons y gaiement et osons...

ce toucher de bouche est épique, cet équilibre construit sur cette si fine et caractéristique acidité...

en milieu de bouche le vin jute littéralement, il envoie ses joyeux amers à l'assaut de mes papilles demandeuses, sans même avoir besoin de leur demander l'autorisation, elles se soumettent avec un plaisir non dissimulé, se rétractent puis apprécient ce douyx breuvage à sa juste valeur, car non seulement ce vin de groseille, de fraise et de grenadine est un plaisir XXXXXL, le rocco sieffreddi du vin, qui jute, prend large et bien sûr long, et même si complexité n'est pas son second prénom, je me complais à lui en trouver un autre, orgasmique ? non c'est exagéré...

en tout cas pile poil le type même de vin qu'on peut me servir, matin, midi, soir et même la nuit, j'm'en relèverais pour une goulée !

alors que dire sur sa longueur réaliste en bouche, elle est très belle, soutenue par ses amers que je trouve splendide, mais que d'autres trouveront "too much" et une acidité qui ne plaira clairement pas à tout le monde...

mais voilà, 2 âmes se sont rencontrées, un esprit qui réfléchit sans doute trop aux dires et pensées de tout un chacun (réfléchir c'est désobéir parait il, fuck off ! ) alors oui...

j'aime ce type de vin décalé, qui a des c oui... mais un rhône avec une fraicheur pareille, ça devrait être interdit par la loi, pour tout me ramener en cave ! je saurais quoi en faire, c'est splendide, ni plus ni moins...

si vous n'aimez pas la volatile (lire acidité volatile, vous savez cet ignoble défaut qui tend à rendre les vins en vinaigre), ni les amers, ni l'acidité, alors prenez vos jambes à votre cou, ce vin (voire ce domaine sur certains millésimes toutefois, n'est pas fait pour vous...

alors quand je vois mon subconscient, mon palais en redemander, alors je me dis que ce vin m'a attaqué direct là ou ça fait mal, en fait du bien...

l'objectivité me manque, m'ennivre probablement car malgré le crachoir, celui ci restera aussi sec qu'un réservoir vide, l'égout central ayant vampirisé le doux breuvage, ce vin fait désormais partie de moi, si je puis dire (l'en reste encore mais pas pour longtemps)

en tout cas il m'a caressé l'intellect, preuve que mon cerveau est pas bouffé par la connerie ambiante (enfin pas complètement) et que cet arrêt de travail impromptu m'aura au moins permis de faire la connaissance de ce vin...

je vais arrêter là mes élucubrations et vociférations pour donner mon avis, forcément pas objectif, car je n'ai aucunement l'intention de l'être...

excellent+++

 

pialade 2014

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