domaine Bouchard père et fils 2005 meursault 1er cru "perrières"

il est de ces flacons qui vous plaisent sans plus, mais qui sont bien marqués par ce qu'il devrait être : la patte du lieu, d'autres diraient plus ou moins pompeusement du "terroir"

marqué ce vin l'est car en effet nier les notes fortement crayeuses et légèrement caramélisées du nez serait une idiotie sans nom tellement c'est évident quand on met les naseaux dessus, ça plus des notes de grillé/cacahuètes (qui m'ont fait voyager dans le jura du coté de chez steph tissot et sa mailloche...) et- enfin des fruits secs bienveillants, si l'on peut dire...

la bouche est très belle, mais à la découverte de l'étiquette on dit "que" très belle car ce vin reflète bien son origine sans souci, mais il lui manque ce soupçon de folie que ses "voisins" ont à coup sûr... effet millésime ? effet "domaine" je ne suis pas là pour tirer des conclusions aussi hâtives que délicates mais là pour le coup...

la longueur est bonne sans plus, le vin large plus que long du coup, sans creux certes mais sans émotion aussi et c'est souvent ce que tout amateur demande à des vins issus d'une telle origine...

les amers sont certes beaux, mais le vin reste un peu trop "convenu" et lissé à mon gout pour réellement mettre à mal son rival du jour ( bon certes un d'auvenay narvaux 2005...) mais quand même nous étions à l'aveugle et sauf un, ça nous a sauté aux yeux (sans présager de qui avait raison ou tort car un peut avoir raison envers les autres...) mais sur ce jour et ces 2 flacons ça m'a sauté aux yeux...

très bien, seulement...