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un verre à la main
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un verre à la main
2 septembre 2012

chateau Dauphiné-Rondillon 1949 loupiac

flacon acheté 80 euros sur ebay et dont le niveau était à un centimètre du bouchon !

j'avoue que j'attendais beaucoup de ce vin, surtout sa complexité et il a, tout comme le loubens, été bien au-delà de mes espérances les plus folles...

la couleur topaze annonce la ""couleur" si je puis dire...

le nez est extrêmement complexe et d'une profondeur abyssale, et encore si jeune avec des notes d'orange confite, d'abricot confit, beaucoup de notes rôties, tr(ès légères notes de noix fraiches et mon modeste appendice nasal est bien trop faible pour attrapper toute la subtilité des arômes, que ddisje du gouffre d'arômes que ce vin procure, un très grand nez... cléopatre quoi

la bouche posssède une attaque très puissante avec une rétro-olfaction sur la crême brûlée (omelette norvégienne en fait) mais que ce vin prend de la place en bouche (trop petite pour le coup)

cette bouche est aussi large que longue, aussi complexe (exceptionnelle complexité) que fine, aussi puissante que jouissive, bref elle a tout de superbes amers tout en donnant une impresssion parfaite de rondeur donnée par les sucres encore présents, un équilibre plus que parfait, la tablée se fait très discrète, le silence est d'or (rarissime chez nous...) un ange passe, un très grand vin aussi

je me laisse aller au plaisir et dans le courant effreiné de ce vin qui me fait jouir de la bouche, la finale s'étire très longuement et semble donner à d'autres flaccons (que je n'ai melheureusement pas !) rendez-vous pour encore plus tard, et ce malgré ses 63 ans au compteur

c'est le plus grand liquoreux à maturité que j'aie jamais bu, une émotion à l'état pur, je sens même une petite larmichette qui pointe, mais chuis un bonhomme non dedlà ! elle restera à l'intérieur mais les poils se dressent sur les bras, je me ressers encore et encore car une fuite semble marquer mon verre, je ne crache pas, ça part direct dans l'égout-plaisir du milieu, un grand souvenir dans ma très brêve vie d'amateur (que sont 16 ans par rapport aux 63 de ce flacon ?)

un flacon qui ne peut que rendre humble quant aux avis trop sûrs de nous sur des millésimes goutés trop jeunes, c'est en goutant ce genre de flacon qu'on en prend conscience

exceptionnel et même plus si on me le permet !

dauphiné rondillon 49

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