domaine Paul Blanck 2001 riesling grand cru "furstentum"
ce flacon a une histoire : échangé avec david Rayer, je devais en gouté une avant de le faire gouter à des amis.
mais voilà, dans la vie rien ne se passe jamais comme prévu ou presque...
quelques amis à la maison, un ordre de dégust, que je change 50 fois comme d'hab... mais voilà ce coup là j'ai foiré mon coup : le flacon numéro 6 n'avait pas de numéro, faut dire que des numéros 6 y'en a eu 7... vous me suivez, bref, toujours est-il que ce flacon a été servi après le premier rouge car le flacon trop gr&nd ne rentrait ni dans le petit frigo ni dans la glacière, et je l'ai oublié, forcément...
éh bien ce fût un mal pour un..... trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès bien !
mis en face d'un poiulet au curry, j'ai peur, trèèèèèèèèèèès peur et je conseille même aux amis de passer au vin suivant ou d'attendre un ptieu, quenini me disent-ils et là je vois le visage de mon cricri qui s'illumine et qui lève le pouce (et pas le majeur...) top me dit il, je goute alors...
le nez est somptueux et charmeur avec des notes de fruits exotiques, de confit, pétrolé aussi, légèrement mentholé, mais aussi complexe comme pas permis
je regarde alors le flacon, pensant m'être encore gouré, éh non ! c'est bien le numéro 5
la bouche est absolument magnifique et l'accord avec le poulet curry est splendide, le plat répondant au vin et vice-versa, totalement involontaire, mais fort beau
la bouche confirme qu'il reste des SR mais c'est tant mieux car le plat s'en accomode parfaitement, l'acidité formidablement fine tend le vin l'empêchant de devenir lourd du fait des sucres et de la richesse en extraits, l'amertume est splendide, la profondeur bluffante, l'équilibre quasiment parfait
très belle longueur qui prolonge le plaisir tel un préservatif qu'on n'arrive pas à retirer
est-ce l'accord qui a fait le vin ou l'inverse ? sachant que le vin resservi sur un neufchatel s'est encore très bien comporté, j'opte plutot pour la l'inverse !
très belle surprise
excellent !