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un verre à la main
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un verre à la main
22 août 2011

domaine Buisson-Charles 2006 pommard "en chiveau"

qu'est-ce qu'il faut pour sauver l'amouuuur ? telle était le refrain du titre de Daniel Balavoine, parti bien trop tôt malgré un talent et un caractère fous !

et bien ce vin m'a rappelé ce grand homme que je place, certes après coluche (pas encore trouvé de vin lui arrivant à la cheville !) mais quand même !

le nez de ce vin est absolument magnifique, jugez plutot : rose puissante, framboise sous-jascente, fraise des bois, pivoine, poivre noir, réhaussé par un zest de je ne sais quoi (zeste d'orange) qui confère un pouvoir imprégnant à ce flacon : recoller l'orifice nasal dedans !

la bouche... bah un conseil, ouvrez la avant, car je me suis fait une petite frayeur : un moment j'ai cru que j'allais devoir effectuer à panards les 15 mètres qui me séparent de mon antre, taillé dans les entrailles de notre douce planète bleue, creusée tellement profond que je pourrais presque serrer la main de nos amis chinois...

bon j'arrête le délire gratuit

après quelques heures d'aération, ce n'est clairement plus le même vin : fini les tanins saillants et agressifs, bienvenu au toucher de bouche soyeux

l'attaque est pure comme pas permise, réhaussée par une belle acidité

le milieu de bouche est magnifiquement structuré avec de très beaux amers nobles (je parlais en déconnant certes de zest d'orange), un soupçon d'acidité qui réhausse une matière très aérienne et concentrée à la fois, mais sans excès (c'est un village je le rappelle) un équilibre de tous les instants qui donne l'impression de dormir d'un bienheureux sommeil réparateur alors qu'une créture de rêve est à côté de vous," ronfle pas bordel !"

m'en fous, je commence à me rapprocher du cul de la bouteille, j'évite le bouchon, je prend direct les itinéraires bis conseillés par un Bison de moins en moins futé, j'enquille la clio en rade de freins (ça sert à rien quand on roule) et zou je pars au pays ou la vie n'est pas moins chère, mais ou le bon gout est assuré...

j'ouvre les yeux et un truc formidablement éclairé me défonce les yeux, un écran... je révais donc, pas pour le vin dès que je recolle mon orifice nasal inside, je comprends que c'est ce foutu (pas encore !) qui me transporte dans une autre dimension, celui des vins qui me foutent la chair de poule (coq pour ma part), un vin avec du peps, et tout squi faut pour soit aimer, soit détester (c'est plus dur)

un vin qui en a entre les jambes et qui finit fort de café (c'est uniquement une image) avec une note de fraise et de réglisse qui en font un sérieux concurent à dame "morphée", elle attendra

vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce vin qui n'en est qu'au début de sa carrière

très bien (+)

BC_06_pommard_en_chiveau

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