un verre à la main

dire que j'ai snobé cette cuvée pendant tant d'années en étant persuadé qu'elle ressemblait trop à la cuvée "vieilles vignes" c'est à dire plus charnue et moins précise, quelle erreur..

ce vin regouté au salon sur ce millésime m'a plu, imaginez vous que je suis tellement en forme que sur le millésime 2021 j'ai fait... exactement la même erreur, réparée depuis quelques jours heureusement...

ce nez sur les fruits blancs/jaunes légèrement évolué me plait bien mais bu à l'apéro, seule la bouche retiendra mon attention

bouche ciselée et précise, est surtout ouverte  par un joli volume en bouche, certes juteuse à souhaits, mais fraiche comme la rose du matin...

si vous avez l'occasion d'ouvert ce flacon (enfin un autre car çui là je l'ai liquidé) le mot jus de roche est assez incroyable de définition tellement on a l'impression de boire ou plutot de "bouffer" de la craie, tellement l'impression limite tannique perdure en bouche tout le long

pas hyper complexe, mais avec un élevage absent, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais assez tendu (2021 est meilleur à mon gout mais beaucoup plus tendu) alliant notes citronnées, salines et soutenu par une jolie acidité qui est la colonne vertébrale de ce magnifique vin

à l'apéro il aura fait fureur...

il est temps de remonter de cave ses 4 petites soeurs

très bien !

flacon ouvert depuis plusieurs jours (jeudi dernier soit 5 jours) non refermé, juste remis en cave électrique

un peu chaffouin à l'ouverture tant au nez comme en bouche, je décide de lui foutre la paix histoire de lui laisser sa chance (restait un tiers du flacon)

nez sur la coquille d'huitre, le salin, le pralin, les fruits et fleurs jaunes, quelques épices douces aussi, joli même s'il manque un peu de fraicheur (faut dire que les 2021 sont exceptionnels sur ce point là)

la bouche est un ode à l'équilibre, le vin est ample, crayeux (léchez une craie du tableau des profs comme je l'ai fait et la sensation est la même que dans mes souvenirs...)

le vin est salivant, juteux à souhaits (y'a du monde en bouche, bon courage pour trouver un creux), la finale épicée et surélevée par une bonne amertume noble

lui manque juste la folie et la fraicheur du 2021 dont j'ai déja éclusé 5 exemplaires...

soit ce vin est entre 2 eaux, soit je préfère cette cuvée sur sa jeunesse, les 5 restantes me donneront une réponse

très bien+ en l'état à revoir...

je ne vais pas mentir, ces derniers temps j'ai sincèrement perdu la foi tellement j'ai souvent été déçu par les rapport qualité-prix qui sont bien souvent désastreux...

et là pour 25 euros, non pas la bouteille de la dernière chance, n'exagérons pas quand même, mais un pti salon de rouen, 1 domaine gouté à part mes bubulles traditionnelles de fin d'année et là on y r'croit

un chablis cuvée émeraude 2021 salin caillouteux et précis, calcaire quoi, comme je les aime (16E)

un chablis vieilles vignes 2021 large et juteux à souhaits

un chablis 1er cru "vaucoupin" 2021 que je n'ai jamais si bien gouté, pur et précis, caillouteux, bref ma came même si niveau commande j'ai du faire un choix, la faute à une conjoncture personnelle compliquée

un chablis 1er cru "mont de milieu" 2021 que j'avais déja adoré sur 20 et 19 fidèle à l'idée que je m'en étais pré-faite, pur, caillouteux, cristallin genre un rayon laser qui traverse le palais avec délectation...

alors y'a bien sûr le chablis 1er cru "l'homme mort" 2022 qui est un cran au dessus, confirmant l'énorme coup de coeur et le pétage de plombs de l'an dernier (avant d'écluser le stock, il se sera passé un certain temps...) long, large, caillouteux, précis, très long, bref une merveille...

sans oublier le chablis grand cru "bougros" 2021 qui possède toutes ses qualités avec un petit plus

mais car y'a un mais, ce chablis 1er cru "montée de tonnerre" 2021 aura retenu toute mon attention...

à peine servi en salon ce nez pulpeux sur les fruits blancs, cette finesse extrême de fleurs blanches, ce nez de torrent de montagne en hiver (vous savez cette douce odeur de cailloux ultra-froids), ça envoie sec... à la maison au "repos" le citron vert ressort, ainsi que le kiwi (dixit ces dames, je ne connais pas ou peu cet odeur) bref tout pour attraper l'imprudent curieux que je suis toujours malgré les années qui passent...

mais en bouche... un festival de rio puissance 1000...

en attaque cette trame acide, ces amers juteux qui vous prennent de suite

le vin part droit comme un grand "I" droit comme un rayon laser qui donne l'envie de tout transpercer sur son passage et c'est alors qu'il "explose" pour s'élargir de manière incroyable et alors le calcaire pète en bouche en ayant l'impression de le croquer, le tout sans le côté "sec" que le caillouteux donne souvent..

quelle impression de maitrise, un vin millimétré, que j'aurais cru taillé pour mon palais, bref ma muse, mon idéal

longueur proverbiale appelant un second verre puis un autre (j'arrête car par les temps qui courrent la censure me guette)... mais non de non quel pied !

grandiose !

mon coup de coeur de l'année 2023...

je l'avoue, à l'ouverture je n'étais pas serein du tout...

il faut dire qu'un grand cru aussi jeune, il peut être fermé, inexpressif, de mauvais poil, ou simplement pas assez évolué>...

au nez le caillouteux répond au fruit et fleur blanche, résultatt fraicheur, précision et plaisir, ajoutez une once de finesse et le tableau est plûtot sympa ;)

mais c'est bien sûr en bouche que le résultat doit se faire, et là dessus, il n'y a pas trop eu match ;)

attaque ample, légèrement acidulée, et finement soutenue par des notes de pralin, équilibré, bref à suivre

le milieu de bouche est savamment structuré, entre des amers divinement fins et nobles (lisez pas agressifs), une ampleur de tous les instants (l'impression d'emplir goulument la bouche), des aspects caillouteux qui claquent et font saliver (humez les caillloux dans un torrent alpin et vous aurez une once de cette sensation) et là vous comprendrez de quoi je veux "causer" ;)

chaque goulée fait saliver et en redemander, c'est rien de moins qu'un signe, le vin "pour les nuls" quand t'en a encore envie c'est que que tu le trouves bon", le reste c'est que du blabla... et de la branlette intellectuelle... j'ai l'outrecuidance de dire que je la pratique à l'occasion ;)

la finale est "immense" entre acidité, amers nobles et fins, ils portent ce vin hyper loin , bien après l'avoir avalé, des dizaines de secondes après, voire bien plus...

bref une sensation, un plaisir, un... orgasme des papilles...

grand vin, cela va sans dire !

comme je suis de nature plutôt curieuse, un champagne qui intervient pour expliquer son travail sur les réseaux sociaux, ça m'intéresse... un peu au départ puis un peu plus ensuite...

alors je me dis que sait on jamais...

puis le dialogue se noue avec Cindy (Lemaire) même vision des choses (pas trop de dosage) et l'envie de gouter est venue ensuite... et là surprise "nous avons un dépôt de particulier dans votre coin, à 10 km à peine de mon taff, l'occasion était trop belle pour ne pas être tenté

je passe vite fait sur la cuvée "brut" un joli champagne d'apéro, dont la bulle mérite de laisser le vin s'assagir dans le verre quelques minutes, car à l'ouverture je la trouve trop présente, jolie bouche, belle finale, joli (15,50E)

mais c'est cette cuvée qui attire toute mon attention (19E) 100% chardonnay...

bubulle très fine, qui remonte en un discret filet au milieu du verre

le nez est brioché, très finement citronné et d'une magnifique fraicheur avec des notes qui ne sont pas sans rappeler le côté crayeux que je retrouve régulièrement dans ce type de vin... la bubulle pepse légèrement au nez, c'est vraiment super agréable...

l'attaque en bouche se fait sur une bulle qui éclate délicatement en trouvant le contact avec les muqueuses buccales, laissant place à un jus extrêmement bien équilibré, alliant finesse, structure citronnée et magnifiques amers nobles, qui, soutenus par une fine acidité structurante, donnent l'impression réelle de nous faire saliver et retendre le verre...

le vin devient alors ample, assez profond et juteux à souhaits, mais aussi ce côté légèrement âpre amené par ce que j'appellerais le côté "crayeux" minéral, qui pour ma part, me plait beaucoup...

la finale est tout bonnement jouissive, citronnée et peau de pêche, donc finement amère, partagée entre la fine acidité qui porte le vin loin (jusque l'égout gorgeal) et la légère âpreté qui donne une âme à ce vin

j'espérais que ce vin fût bon, j'ai eu un véritable coup de coeur, déja 3 bues à ce jour...

excellent !

domaine découvert au hasard d'un salon de rouen 2021 riche en découvertes, plus ou moins confirmées par la suite, là ce fût déja le cas avec le chablis "vieilles vignes" et qui plus est, avec ce vin...

tiré de  chablis.fr: "

À Chablis, Vaucoupin voit la vie en blanc. De loin, il ressemble à un océan de calcaire blanc, recouvert par endroit d’une argile blanche, très asséchante. Ici, le travail du sol se heurte aux marnes kimméridgiennes peu profondes : il faut donc s’armer de patience pour dompter ce vaste terroir. Blotti sur la rive droite du Serein, sur la commune de Chichée, Vaucoupin s’étire sur 45 hectares et reste un peu confidentiel : il est accessible uniquement par des chemins de vignes et demeure à l’abri des visiteurs. En s’approchant, Vaucoupin dévoile trois visages : un plateau délicat à faible pente, des côtes pentues et une vallée. Orienté sud et ouest, le Chablis Premier Cru Vaucoupin est baigné de soleil. Si ce terroir chaud permet à la vigne d’atteindre de belles maturités, il est aussi exigeant, surtout les années sèches. Avec des sols très drainants, un fort ensoleillement et des vents souvent présents, les rendements y sont généralement faibles.
Vaucoupin est un Climat porte-drapeau, certes, mais comme Mont de Milieu ou Côte de Léchet, il ne dispose pas de Climats secondaires."

nez marqué par le citron mûr, note de pralin aussi, à noter que le vin est ouvert depuis 48 heures et très réduit au départ (tellement que j'ai pensé que c'était de l'élevage..), très fleur blanche et jaune, belle fraicheur et note caillouteuse (calcaire), joli entame..

entrée de bouche bien vivace, mâchue et limite tannique, soutenue par des amers et acidité toniques,l'impression de prendre direct un bourre-pif...

le milieu de bouche est diablement bien construit, juteux, large et fin à la fois (les notes florales du nez se traduisent en une fine acidité rafraichissante) le vin est donc large, soutenu par des jolis amers et l'acidité a la douce idée d'être juste une note sous-jascente soutenant et structurant le vin, alors que ce n'était pas forcément évident en attaque..

la finale est à l'avenant du milieu de bouche, les amers étirent le vin loin, alliant finesse, structure acide et surtout un juteux de tous les instants, salivant et disons le plus simplement... jouissif !

excellent !

flacon acheté une misère chez bérigny fécamp, et qui, aussitôt acheté, m'avait procuré de grosses émotions...

donc j'y suis retourné pour en prendre 6 flacons... pour faire vieillir (la mondeuse vieillit à merveille)

donc j'ouvre ce "premier" flacon de vieillissement pour "voir" et... je spoile lol à suivre ;)

le nez est superbe acidulé, sur les fruits noirs, preuve en est il que la maturité est là et que je n'étais pas dingue (le suis-je maintenant ? vous avez 4 heures !) le réglisse en bâton, une note minérale de type crayeuse (je sais que je mets ça à toutes les sauces mais c'est l'impression que ça me donne)

mais parait il que c'est en bouche qu'on boit un vin... c'est sûr que par le nez c'est "différent"...

l'attaque en bouche se fait partagée entre des amers superbes et diablement équilibrés et maitrisés, et une très fine (dans le sens qualitatif) acidité qui sous-tend et souligne le vin tout en laissant s'exprimer.... rien qu'à relire cette phrase (pour les fautes) j'en salive !

le milieu de bouche dévelope une structure de "cathédrale" les fins amers et la magnifique acidité soulignent des tanins larges, fins, salivants et.. jouissifs tellement ils emplissent la bouche, dégringolent dans l'égout linguo-gorgeal et en redemandent !

une autre tournée georges !

bon je traduis pour les simple-d'esprit, la rincette lucette !

la finale est énorme d'acidité/amer, qui dure longgggggggggggggggtemps, si vous êtes musicos (comme moi) et que vous mettez un morceau que vous considérez comme "culte" alors cette image restera ancrée pour des mois dans votre esprit, c'est mon côté "intello" qui ressort, profitez ça durera pas, ou bien...

excellent++ !

nez partagé entre les fruits et fleurs blanches, fin et puissant à la fois car il monte direct au cerveau, notes caillouteuses aussi, très joli qui donne envie !

l'attaque en bouche est surprenante car lors du salon des vins je l'avais gouté plutot sur la largeur que sur la tension, or.. il possède allègrement les 2 composantes amenant une intensité et un équilibre plus qu'intéressants..

le milieu de bouche est soutenu par une fine acidité sous-jascente, soulignant la matière très large, ample et prenant un max de place dans la bouche, elle incite aussi à se resservir plus que de raison, seul l'obstacle du flacon vide fera stoper la dégustation...

que dire de plus que  son côté finement caillouteux répond au doux juteux d'une matière puissante, assez complexe et subtilement équilibrée ? le kiff

en tout cas bien content d'en avoir encore en cave et d'avoir son cadet de 2020 ce qui me donnera un élément de comparaison qui risque de me faire passer un  très très bon moment

la longueur qui picote légèrement la lanque de par son côté caillouteux et un léger retour acide du plus bel effet est durable et jouissive, appelant la goulée suivante

à boire en magnum !

excellent !

petit lien explicatif : 

Clos de la Hutte

Vos bouteilles sont expédiées dans les 24/48 heures dans un colis renforcé. Vous êtes client enregistré ? Gagnez 200 points fidélité avec l'achat de cette bouteille. "Intensité saline exceptionnelle couplée à un fruité croquant et une fraîcheur florale d'une haute distinction. Avec son toucher de bouche minéral, ce vin offre un profil lumineux avec une finale pleine de rebonds.

https://www.lespassionnesduvin.com

donner le lien me permet de ne pas avoir à résumer ce que d'autres font bien mieux que moi, ça convient parfaitement au flémard que je suis ;)

nez sur le citron vert, très "pepsy", pas le pseudo-coca hein, mais qui a du peps, de l'énergie ;) très caillouteux aussi, du genre caillou de rivière frais qui descend de la montagne (pas à cheval hein), d'autres choses aussi mais je bois pas par le nez donc..

la bouche, il faut reconnaitre.. mais ce vin a une histoire, du moins ce flacon..

en effet j'ai gouté le anjou 2020 du même producteur qui m'avait plu, de par son style, donc j'ai voulu gouter les cuvées plus élaborées pour le rendre compte.. vu les tarifs demandés par un caviste chez qui je vais de plus en plus souvent (surtout quand tu y retrouves un pote d'assez longue date), j'ai "laissé béton" et en fait.. le fred fouineur ayant repris le dessus, a trouvé ce flacon sur un site d'enchères bien connu à -40% par rapport au prix "habituel" donc on essaie même si ça coute un bras..

attaque e'n bouche très vivace, sur l'écorce d'agrumes et plus même de citron vert, tenu donc par les amers de type énormissime mais aussi par une acidité impactant la structure et l'équilibre du vin, ce qui me convient à merveille, amateurs d'équilibres sudistes, fuyez à jambes déployées !

il n'empêche que le vin s'élargit de fort belle manière, et possède une précision incroyable de structure, d'arômes, accompagné d'un potentiel de buvabilité terrible, donné en partie par une acidité coupante (ce que j'adore) mais aussi une sensation limite crayeuse (fin de bouche légèrement âpre ce qui apelle un plat en sauce...) bref j'adore !

longueur infinie qui tapisse le palais, la langue, la gorge, l'estomac, les intestins et même le trou de balle...

quel dommage que ce domaine soit inaccessible pour le commun des mortels, car j'avoue que c'est ma came, pile-poil !

après un splendide clos liebennerg 2017 de valentin zusslin, quelle belle soirée !

excellent+++++

flacon ouvert depuis 24 heures, remis debout en cave électrique

nez tourbé, vanille, beau caramel et pop corn ce qui n'est pas sans me rappeler une certaine mailloche de steph Tissot..., les fruits blancs viennent derrière

la bouche est surprenante tellement elle est différente de ce à quoi je m'attendais au départ, elle est certes élevée (assumé par le vigneron)

l'attaque est assez fraiche et précise à la fois, en milieu de bouche on sent bien les notes tourbées mais aussi une acidité d'une très jolie finesse, qui pepse le vin et lui donne du ressor, précision et longueur, en l'étirant de fort belle manière

la seconde partie de bouche (j'aime assez chercher 2 parties à la bouche d'un vin ) est puissante et fine à la fois, en tout cas précise et diaboliquement bien faite, juteuse et longue dans un joli style classieux, ce qui d'habitude a plutot tendance à me rebuter mais qui là passe super bien, je m'avance un peu mais je pense que ce vin va digérer son élevage et partir vers un regain de tension, c'est l'impression que ce vin donne au fur et à mesure de la dégustation et de du temps d'ouverture

grosse longueur qui parcourt la langue du bout jusqu'à l'égout car c'est sa destination finale, le vin étant assez torchable en l'état

pour les circonspects de la description que j'en donne, je vous invite à l'attendre 1/2 an de plus... en confiance de mon côté, car julien est un méga-mordu de jolis vins (il adore le jura et autres)

très bien+ en l'état à attendre un chouille...